Qu'est-ce qui peut pousser une personne à faire de la photo comme elle respire? La peur du temps qui passe? L'angoisse d'oublier les moments doux? Ce serait le cas de Jacques-Henri Lartigue, sans aucun doute. Il utilisait l'appareil photo comme un troisième œil, une mémoire. Une forme de distance et de jeu avec le présent qui deviendra un moment précis, un souvenir. Le passé. Se promener chez Lartigue, c'est faire un tour dans sa vie légère. Le mouvement, la vie qui bouge et qui se marre. La…